Revues d’Arts

En bref
“Marc Eliany touche ? l’h?raldique, ? la force du signe… Sa peinture…? r?duit les rythmes, les ?lans ? l’essentiel. Du Maroc, il ne peint pas d’objet figuratif mais des signes forts, nouvelle transfiguration des lieux de son enfance… Aussi, dans cette all?gorie des toiles de Marc Eliany, je ne lis pas la nostalgie mais un d?sir de r?appropriation de toutes les portes, murs et paysages de son Maroc natal. Un pas vers sa spiritualit? fervente, color?e et sa farouche sensualit?…” de L?Arche de la Tol?rence, Dr. Serge Ouaknine, Universit? du Qu?bec, Montreal. 1994

“Dans son exposition ‘Eroba Eroba’, Marc Eliany utilise couleurs et formes comme symboles pour parler de l’Europe selon le point de vue d’un non-europ?en; il exprime l’espoir d’un meilleur avenir… la d?ception… les pers?cutions… et il retourne ? l’espoir encore… A travers le langage du symbolisme abstrait, l’artiste raconte une histoire sur des toiles qui cherchent ? construire un pont entre deux mondes…” Dr Gabriele Kohlbauer, Mus?e Juif de Vienne, 1997

Revues detail?s

National Archive, Ottawa, Canada
January 20, 2005

C’est au Maroc, a Beni Mellal, qu’ Eliany a vu le jour en 1948. Il restera très attaché à son pays natal, qu’il quitte dès 1961, et y retournera régulièrement.
Son travail, reflète le retour constant vers les lieux de son enfance et la recherche de ses racines. Dans sa peinture ‘Orange en Vert,’ Beni Melal qui l’a vu naître, au coeur de ses vergers, forment un océan vert sur lequel flottent des oranges mythique. Sa peinture, comme sa poesie reduit les rythmes et les elans a l’essentiel.Il a participé à plusieurs expositions au Canada, aux États-Unis et en Europe. Ses œuvres figurent dans plusieurs collections publiques et privées.

 

Ces Pays qui m’habitent14 novembre 2001. Mise ? jour : 3 d?cembre 2001 ? Soci?t? du Mus?e canadien des civilisations
(voir aussi Kaouk, Aida, 2003 Ces pays qui m’habitent, Soci?t? du Mus?e canadien des civilisations)

C’est au Maroc, dans le village de Beni Mellal, que Marc Eliany a vu le jour en 1948. Il restera tr?s attach? ? son pays natal, qu’il quitte d?s 1961 pour Isra?l, et y retournera r?guli?rement. Durant ses ann?es d’?tudes universitaires ? J?rusalem, il fait un s?jour au Canada. S?duit par la beaut? et l’atmosph?re paisible du pays, il d?cide de s’?tablir ? Ottawa en 1976. Il y poursuit ses ?tudes et obtient un doctorat en sociologie. Engag? par l’Organisation des Nations Unies, il vivra temporairement en Californie, en Autriche et en France, et sera appel? ? se d?placer en Orient et en Am?rique du Sud.

Ce peintre essentiellement autodidacte a n?anmoins suivi des cours au Coll?ge d’art de Tel Hay, en Isra?l, et ? l’?cole des arts, ? Ottawa. Ses influences sont multiples. Il admire la spontan?it? des peintres marocains Andr? Elbaz, Maxime BenHaim et Shaibia, l’art de la composition de Klee et de Chagall, l’utilisation des couleurs des peintres du Groupe des Sept et, enfin, les lignes et les formes de la peinture am?rindienne. Pour cr?er ses toiles, Marc Eliany utilise des pigments du Maroc qu’il m?lange avec de l’huile ou, plus rarement, de l’acrylique. Il travaille ?galement avec de la p?te ? papier color?e et des collages de papiers peints, techniques qui lui permettent de produire des surfaces extr?mement textur?es.

Mon travail, dit-il, refl?te le retour constant vers les lieux de mon enfance et la recherche de mes racines. Il peint le Maroc non pas sur le mode figuratif, mais pour en reprendre les signes les plus forts de mani?re ? transfigurer le souvenir qu’il en a. Son choix de couleurs et de symboles marocains rend par ailleurs hommage ? la tradition de tol?rance envers les ?trangers qui existe dans ce pays.

Il a particip? ? plusieurs expositions au Canada, aux ?tats-Unis et en Europe. Ses ?uvres figurent dans plusieurs collections publiques et priv?es.

Une terre de faience miroitante
Le peintre d’un ciel de l’horizon
Philip Levy, Mai 1998, Paris.

Il existe deux marques distinctes, deux Marc Eliany. Deux plans, deux pans de l’individu, comme deux jambes. Deux complexes r?seaux, souterrains et apparents ? la fois qui constituent, construisent l’oeuvre et l’?tre. Jouet la trame est toute en m?me temps, au jour et ajour?, f?conde et secr?te.

Le premier pan est celui d’une ?vidence int?rieure port?e en lui. Ce lieu est une ?vidence, une histoire, son histoire de juif marocain-canadien-isra?lien-europ?en-mondialiste. Histoire structur? par une tradition enfouie et pens?e, autrefois, pour lui m?me, et pourtant si pr?sente. Elle ne cesse de le travailler pour produire un ?tat. Qu’est ce que c’est cet ?tat? Vu lieu doubl? d’un h?ritage et d’une m?moire retir?e et d?fass? par une conscience, un souvenir analitique prope ? son ?poque, ? sa nature d’?tre humain. Pourtant cet ?tat guarde une trace: une vie touchante, une innocence bless?e port?e en lui qu’il ?voquera – d’une fa?on ind?l?bile -? dans le regard des enfants d?racin?es: Tehyia, Sinayit et Yamit, d?racin?s ? nouveau – ?videment; qu’il evoquera par cette fleur color?e au rouge de coquelicot ou perdue adroitement sur le c?t? de la toile pr?sent?e et offerte; qu’il evoquera par ce corp de juif comme crucifi? dans les camps- exhum? ou enterr?? Mort ou vivant? Tel une deposition dans un instant arr?t? donn? ? voir comme une re-d?couverte pour que l’on oublie pas.

Signifiant comme “l’Ecorch?” de Rembrandt avec heureuse finesse du peintre- un clin d’oeil ? l’art de composer de Chagall. Derriere lui sommes nous en pr?sence du bourreau ou du fr?re? La question n’est peut ?tre plus l?. Les yeux absents montrent que ce qui compte c’est le geste, la choregraphie repr?sent?e. Le geste ? double sens qui prouve qu’il s’agit l? d’une histoire sans fin reposant sur l’extr?me liruite de l’ar?te aux versants li?es et peut-?tre confondus commme deux ailes d’ un m?me risque -perp?tuel- celui d’une mise ? jour ou d’un enfouissement vers l’oubli. Oubli aux alentours sombres qui rappelle le saisissement du “Retable d’Essemheim de Gr?nwald” et le tragique du Caravage. Car ce qui saute aux yeux – t?t ou tard – t?t ou trop tart, c’est cette complicit? volontaire ou non dans l’horreur comme desormais universelle – ce qui compte, c’est le lien entra?n? malgr? tout, malgr? soi, dans ce rapport entre deux ?tres pour lesquels nous attendons – souffle et battement en suspend – que reconnaissance et conscience soient enfin d?finitivement acquises. Cette oeuvre nous permettra de l’esperer au del? de ce double risque.

Mais derri?re cette fausse apparence et simplicit?, Marc Eliany continue de nous mettre en garde par ce monde qu’il d?voile et ouvre en d?signant ce pli au retour sur lui-m?me. Voila que ses origines orientales, foulard d?licat et coquet autour du cou de l’isra?lienne qui aussi signifie son appartenance; ce voile comme une peau sur la peau peut s’apparenter ? l’?piderme de l’eau et frisonner au moindre vent, au moindre soupir, au moindre sentiment. Au moindre souvenir et nous revenons l?, ? ce qui caract?rise ce premier plan, morceau d’etoffe en latin, de l’ histoire, vue religieuse, sociologique et anthropologique de cet artiste exprim?e par une lumi?re mouill?e, inconsolable et qui donne aux choses un halo d’un autre monde, la merveille d’une ros?e matinale – l’?blouissement d’un avenir ? d?finir. Car si l’homme ?bloui pareil ? “L’Etranger” de Camus peut se perdre, ce “mouill?” comme l’on dit en aquarelle apporte fra?cheure dans ce desert et ne conduit pas ? un aveuglement ? vue fine mais bien au contraire ? vue red?finition toujours port?e plus loin et plus haut que l’on entrevoit dans “les colonnes de l’espoir” par une vue inverse de la vue plongeonte, c’est ? dire du bas vers le ciel dans un mouvement tourbillionaire et vals? qui peut s’apparenter au danse religieuse, souffique, en arabe voulant dire “morceau de laine”, danse enivrante et extatique o? tente de fusionner corps et divin. Ces colonnes qui tournoient ont quelques choses de baroque et rappellent les fresques de guilio Romano pour le Palazzo delle T? ? Montoue. Le baroque devient chez Marc Eliany vu baroque d’approche, approches du ciel et de ses mythes. Il ouvre par le ciel – le ciel lui m?me; et la ligne d’horizon n’est plus ? l’horizontal de la hauteur des yeux, mais bascul?e au sommet dont l’altitude est infinie… Pos?e dans un coin du bleu… Alors il s’eprend d’une musique intime dont sa main f?brile, comme celle du compositeur note et griffonne des signes au plus pr?s des mots et de la calligraphie, comme dans “La Pri?re” o? nous revient l’image du “Philosophe”de Rembrandt se trouvant au mus?e du Louvre. Des signes au plus loin du litt?ral, comme une vibration en toute langue, poss?d?e par le biologique, l’humain, contenue dans l’arch?typale, c’est ? dire, dans le mod?le primitif. C’est la marque du moment, l’empreinte d’un ?nervement de la premier situation… comme chez Soutine…

Dans ce d?placement le long des oeuvres, ce parcours, l’on ?prouves la pr?sence d’autres artistes, De Sta?l, Klee, la periode Fauve de Matisse, Cezanne, un peintre juif Y?m?nite avec son “Immigrant en costume traditionnel.” Apr?s ce lieu traditionnel, son enfance, son nomadisme, l’autre pan est celui d’une projection dans un devers ? ellaborer plastiquement. Ce deuxi?me volet qui doit rester ouvert ? votre imagination, concerne la fabrication, le processus m?me de cr?ation de l’oeuvre. Oeuvre subtile qui me semble r?gie sous l’ordre de la superposition et de l’accolement. D?p?ts et juxtapositions par deux axes: verticalit? et horizontalit?, ?paisseur et collage, cette proc?dure d’ellaboration se produit en deux temps: – le premier temps est classique dans sa m?thode: emprunts ? partir des copies des oeuvres de Cesanne par example. – le deuxi?me temps est de laisser s’?chapper un oue, une s?ve de cette m?thode, s?ve toute ? la foit spirituelle, ?motionnelle et savante. Il par du mur, de sa mat?rialit?, de sa forme carr? ou rectangulaire dont il a pris possession en copiant les maisons peintes de Cezannes ou Braque dans sa ville D’Estaque, puis transpos? cette materialit? en ciel. Celui-ci prend un autre corps, une autre substance: une ?motion -paradoxalement- par l’alchimie d’une superposition d’un corp mat?riel et d’une lamentation ouverte vers les cieux qu’il tente desormais d’entrevoir. Et ce mur rappelle celui originaire et rep?re de tout un peuple, le mur des lamentations du Temple de Salomon ? Jerusalem o? s’est pos? peut-?tre, pour la premi?re fois, alors enfant, ce premier regard mouill?, innocent. Ce regard devient ? son tour r?f?rence – Noltige- au gr? de son voyages o? son esprit comme la feuille morte, la juge morte tourbillonne, et se tourne gr?ce ? un vent devenu souffle, espace, horizon. Et il le repousse -ce regard- au plus loin- toujours- vers “ce mouill?” peint, qu’il tente d’approcher sans vouloir y demeurer: “Le refugier dans l’insaisissable” dit Nitzche, tendre, vers la recherche d’une extase appais?. Son exile se dessine et se peint aux fronti?res d’une terre miroitante de ses reflets solaires – quelqu’ en soit le lieu -? log? dans une verticalit? ascensionnelle, bien “au dessus des miradors” et loin des guet-ajeus. Gradations aux bords que l’on retrouve chez Barnett Newman dans son oeuvre “Abysse Euclidien” de 1945. Son exil o? le bleu du ciel et de la mer-m?re ?voque une spiritualit? profonde et haute, ? atteindre. Pour cela, un accolement sans fin. “Le mur de l’Acropole” chez Baudelaire ou des “Lamentations” chez Eliany et le lieu d’une ruine, d’un h?ritage sur lequel se b?ti l’oeuvre gr?ce au don de sa mutation, en une fen?tre d’esp?rance, d’apparence. O? la loi de l’artiste n’est pas seulement raison mais aussi vie, chaire et lumi?re. Fen?tre qui se trouve parfois pos?e sur une jambe comme celle de cet enfant Sinayit preuve de cette marche par et vers un corps innocent o? s’imagine comme le symbole d’une route ? tracer et ? voir. Ici, l’oeil est embr? et la larme venant du fond du coeur une perle.

Les portes de la m?moire Dr.Serge Ouaknine, Universit? du Qu?bec, Montreal, 1994

En ?crivant l’?vocation d’une porte, d’un seuil, Marc Eliany touche ? l?h?raldique, ? la force du signe, simple comme un drapeau. Sa peinture est en ?charpe
comme un drape qui aurait r?duit les rythmes, les ?lans ? l’essentiel. Du Maroc, il ne peint pas l’objet figuratif mais les signes forts,nouvelle transfiguration des lieux de son enfance. Ses portes sont ses peaux. Elles nous convient ? franchir le seuil de la toile pour le corps entier de sa m?moire, les sensations de son appartenance.

Marc Eliany est interpell? par la joie des seuils, des portes, m?taphores des passages. La porte est par excellence le signe de l’Exode, de la transition du
nomadisme terrestre au nomadisme c?leste jusqu’au Saint des Saints infranchissable du Temple. La porte est encore exil. Une errance. Une perte.Mais la Porte est aussi celle du savoir, un Livre ? ouvrir et ? franchir.Aussi dans cette all?gorie des toiles de Marc Eliany, je ne lis pas la nostalgie mais un d?sir de r?appropriation de toutes les portes et murs et paysages de son Maroc natal. Un pas vers sa spiritualit? fervente, color?e et sa farouche sensualit?.

Il y a de la fantasia dans la trace de son pinceau et du silence soudain sur ses plages vides. Il entre dans l’ordre d’une conception abstraite car au-del? de toute porte peut surgir le champ du sacr?.Bleu de Chaouen.Blanc de Sal?.Ocre des remparts.Or embras? des cuivres.Or diamant? des pilons et des plateaux cisel?s.Vert ?meraude, acide presque des portes de bois,des ?choppeset des maisons du Nord.Rouge sang. Orange barbare.Pourpre et noir vieillis,bronze poussi?reux du Sud.Cramoisi de Marrakech.Bleu c?leste d’Essaouira.Blanc gifle d’Agadir? de tant d??clats dans la lumi?re.Glacis multicolore de ses? mosa?ques andalouses, de ses orf?vreries ommeyades.Les parquets rejoignent les fractals d’un ordinateur m?di?val. Les formes comme des ?quations cosmiques – pour ne faire aucune illustration de Dieu.Allah le veut.

Mais qu’en est il de la parole? Elle, si volubile. Parole du n?goce. Parole de l?inqui?tude et de la s?duction. Elles sont pour moi d?finitivement associ?es ? des odeurs. Peindre le Maroc serait retracer le chemin olfactif des ruelles.De ses portes aux milles cuisines quand le labyrinthe des yeux s’associe aux remous des pas in?gaux.Tous les sens sollicit?s en chaque instant quotidien.

Il n’est pas de peinture abstraite qui puisse entrer en concurrence? avec l’immense fresque des souks.Il n’est pas de figuration possible de l?all?gorie alti?re des campagnes. De ses fellahs dont la harangue habite la ville. Il n’est pas de geste plus civilis? que ses jardins insoup?onn?s derri?re des portes modestes.Car l’Islam oblige le poss?dant ? la pudeur.La femme, un jardin intime.Chaque seuil est une attente.L’architecture des portes quasi m?taphysique.Divines proportions de leurs forces et d?su?te certitude sur ce quelles prot?gent.Les portes sont dans toutes les mythologies les all?es de l’Enfer ou du Paradis. Au Maroc comme dans tout l’Orient, les portes sont associ?es aux sanctuaires de la pri?re et ? l??rotique de la maison. Passer une porte arabe c’est entendre ce que hospitalit? veut dire: l?acc?s ? la demeure de l’autre. ? sa loi.Un ?quilibre familier entre la chambre close et le patio, entre la terrasse des sommeils d??t?? et le ciel toujours proche d’un halo de paroles.

Un artiste se r?v?le Monsieur Mamadou Seck, Directeur du Bureau de l’UNESCO ? Vienne, 1993

Ce qui frappe dans la peinture de Marc Eliany, c’est d’abord la g?n?rosit?. Marocain de naissance, il est viss?, avec ?l?gance, ? son royaume d’enfance, ce village de B?ni M?lal qui l’a vu na?tre, au c?ur de ses vergers qui forment un oc?an vert sur lequel flottent des oranges presque mythiques. Pour lui, le Maroc, c’est d’abord le Pays p?tri d’humanisme avec feu Moulay Youssef et Hassan II, souverains ouverts au monde, artisans d’un consensus national dig?rant, avec bonheur, les clivages ethniques. C’est aussi le souvenir imp?rissable de ces gardes aux vestes rouges orn?es de boutons noirs, avec leurs tuniques vertes et leurs gants blancs. Enfin, il n’a pas oubli? ses femmes portant voile par signe d’humilit? et non ? cause d’une quelconque oppression, avec, toujours, cette splendide M?diterran?e qui baigne Rabat.

Bousculant les id?es pr?con?ues, Marc Eliany se veut un observateur objectif, saluant l’admiration d’un peuple pour son Roi. N’est-ce pas la bienveillance du Roi? que recherchent tous ces p?lerins priant pour la paix, confondant avec bonheur, royaut? et saintet?, invoquant le ciel pour ?tre prot?g? contre le mauvais ?il, contre le diable? Que dire des tableaux, symbole de p?lerinage, figuration de p?lerinage dans ce pays de pri?re? Le rouge, symbole du sacrifice, le vert, symbole de l’abondance, sont partout pr?sents qui pr?sagent un avenir? fait de sant? et de bonheur.

Marc Eliany? va plus loin dans l’enchantement. Les fianc?es radieuses, les grooms en extase sans oublier les haltes dans les march?s exhalant le henn? qui rev?t ici les vertus d’une couronne sur la t?te. Que dire, aussi, de cette culture berb?re qui transpara?t ?a et l? dans la description de la vie au village avec les filles splendides, sans oublier l’?ternelle babouche prot?geant du sable chaud et la beaut? de l’artisanat que symbolise une poterie dont l’art remonte longtemps dans le pass?.

En regardant la peinture de Marc Eliany, on est vite saisi par un d?sir violent de s’attarder sur les horizons marocains, de se d?lecter de ce ciel d’un bleu ?clatant, sans oublier le peuple l?-bas, si accueillant dans les march?s baign?s de lumi?res. Avec Marc Eliany, le Maroc se d?voile comme il a toujours ?t? : un royaume o? il fait somme toute bon de vivre. Il n’est pas ais?, peut-?tre m?me pas souhaitable, de tout dire en peu de mots sur la peinture de Marc. En suscitant des r?ves, elle ouvre les yeux sur les horizons marocains dont le bleu ?clatant du ciel est un symbole vivant d’ouverture et, surtout, d’optimisme.

Le Mus?e des civilisations annule une exposition
Jean-Fran?ois Bertrand Le Droit Le mercredi 26 septembre 2001

? la suite des attentats du 11 septembre, le Mus?e canadien des civilisations a report? ? une date ind?termin?e une exposition d?oeuvres d?artistes canadiens d?origine arabe. Ces pays qui m?habitent devait ?tre la grande exposition de l?automne. Elle devait ?tre pr?sent?e du 19 octobre prochain au 9 mars 2003. Mais vendredi dernier, le comit? ex?cutif a pris la d?cision d?annuler l?exercice. ?Il est important de prendre du recul, de s?assurer que la perspective soit plus large. Nous ne voulons pas changer l?exposition, mais prendre le temps de la placer dans une nouvelle perspective?, a expliqu? Pierre Pontbriand, vice-pr?sident aux affaire publiques du mus?e.

L?exposition devait mettre en vedette les oeuvres de 26 artistes, dont trois avaient des liens avec la r?gion. Il s?agit de Farouk Kaspaules et de Sami Zubi. Marc Eliany a son studio dans la Petite-Nation. ?Apr?s ce qui est arriv? ? New York, les gens auraient vu l?exposition d?un oeil diff?rent? a dit M. Kaspaules, qui se dit tr?s d??u de la d?cision du mus?e. ?J?esp?re qu?il y aura une chance, dans l?avenir, de pr?senter les oeuvres? a ajout? l?artiste d?origine irakienne. Il a soulign? qu?il sympathisait avec les familles qui ont perdu un ?tre cher le 11 septembre. Marc Eliany comprend ?galement la d?cision du mus?e. ?On ne peut pas pr?dire la r?action des gens en g?n?ral. C?est dommage, c??tait une belle exposition. C??tait un bel acte de partage multiculturel, g?ch? par quelqu?un qui n?a pas assez de compr?hension?, a dit M. Eliany.

L?artiste est d?origine marocaine. ?Je suis juif arabe et mes oeuvres parlent de tol?rance, d??v?nements culturels partag?s par juifs, chr?tiens et arabes.?
Dans le cadre de cette exposition, ?Les oeuvres, le parcours et les paroles des artistes permettent de saisir l?exp?rience immigrante et le m?tissage des cultures?, peut-on lire dans le programme d?activit?s de l?automne du Mus?e canadien des civilisations. Plusieurs activit?s parall?les ? l?exposition ?taient ?galement au programme.
M. Pontbriand a d?clar? que l?exposition, par la nature de l?art contemporain, est plus difficile ? comprendre et a un attrait plus limit? que l?art populaire.
L??quipe de conservateurs, pr?parateurs et designers de Ces pays qui m?habitent est ? pr?parer des options qu?elle pr?sentera aux instances dirigeantes du mus?e.
Le mus?e ne voit pas sa d?cision comme allant ? l?encontre des appels ? la tol?rance, ? la compr?hension des autres cultures et ? la d?nonciation des st?r?otypes exprim?s par les ?lus, les autorit?s polici?res et les leaders spirituels de plusieurs religions.

Le Devoir Montreal, Quebec 2001 Expo Arabe? Jerome Delgado collaboration speciale

VAUT MIEUX en parler en mal que pas du tout, se sont peut-etre dit les gens du Musee canadien des civilisations de Hull de l’exposition: Ces pays qui m’habitent-Expressions d’arttistes canadiens d’origine arabe.? Annulee un premier temps par la direction pour de nebuleuses raisons reliees a l’actualite internationale, l’expo a finalement ete inauguree grace a l’intervention de Jean Chretien. Qui sait si sans ce boiteux coup politique , les medias se seraient tournes vers cette etrange reunion, ou l’on pretend que, par le fait d’avoir des memes origines (faudrait-il encore prouver que la culture arabe est uniforme), des individus se retrouvant dans un nouveau pays puissent former un groupe homogene et donc etre evalue comme tel. Principale constation : les 26 artistes rassembles ne jouent evidemment pas dans la meme ligue. Et l’amateurisme de certains, voire le mercantalisme d’autres , ne fait que porter ombrage aux quelques? signatures plus audacieuses parmi lesquelles la peintured’Hannah Alphah ou l’installation de Rawi Hage, une surprenante correspondance mi-personelle mi-fictive avec la photographe Raymonde April. L’expo se revele d’une grande banalite, avec la triste impression que l’on veut faire de ces gens des victimes. Sinon pourquoi auraient-ils fui leurs pays, ou, pis encore, pourqoui le Canada les auraient-ils accueillis? Bref, l’ensemble joue sur les liches avec un ton passablement naif “M.E a vu le jour au Maroc et a vecu en Israel (…); il reside maintenant a Ottawa, au Canada.” A qui s’adresse-t-on?

Correspondence:

67 Chesterton drive,
Ottawa, Ontario, Canada K2E 5T4

eliany.marc@gmail.com

Websites:
www.artengine.ca/eliany/
www.virtualpublications.ca
www.civilization.ca/expo/eliany/

skype eliany10

Art Reviews

Eliany
Art Reviews

Abstracts?????“Marc Eliany touches the heroic, the power of the symbol? His painting reduces rhythms to their essential. From his native Morocco, he does not paint the concrete object but powerful symbols, a transformation of his childhood milieu? In his allegory on canvases, Marc Eliany, does not express nostalgia but a desire to repossess the doors, the walls and landscapes of his native Morocco? His work expresses his deep and colorful spirituality, and his fierce sensuality??? a review from Gates of Welcome by Dr. Serge Ouaknine, Universit? du Qu?b?c 1994

“In his exhibition ‘Eroba Eroba’, Marc Eliany uses colors and forms as symbols to tell a story about Europe from a non-European point of view? He expresses: hope for a better future? deception… persecutions… and he turns back to hope… Using a language of Symbolic Expressionists, this artist tells a painted tale in which he bridges between two worlds” Exerts from a review of Eroba Eroba by Dr Gabriele Kohlbauer, Vienna Jewish Museum, 1997

Reviews

National Archive, Ottawa, Canada
January 20, 2005

C’est au Maroc, a Beni Mellal, qu’ Eliany a vu le jour en 1948. Il restera très attaché à son pays natal, qu’il quitte dès 1961, et y retournera régulièrement.
Son travail, reflète le retour constant vers les lieux de son enfance et la recherche de ses racines. Dans sa peinture ‘Orange en Vert,’ Beni Melal qui l’a vu naître, au coeur de ses vergers, forment un océan vert sur lequel flottent des oranges mythique. Sa peinture, comme sa poesie reduit les rythmes et les elans a l’essentiel.Il a participé à plusieurs expositions au Canada, aux États-Unis et en Europe. Ses œuvres figurent dans plusieurs collections publiques et privées.


The Lands within me
Canadian Museum of Civilization, 2001

Introduction

Marc Eliany was born in the town of Beni Mellal, Morocco in 1948. He left Morocco for Israel in 1962 but remained very attached to his native country and returned there regularly. During his undergraduate studies in Jerusalem, he spent some time in Canada. Seduced by the beauty and the peaceful atmosphere of the country, he decided to settle in Ottawa in 1976 and pursued doctoral studies there. He worked for the United Nations and lived for brief periods in California and Austria and worked on assignments in the Far East and Latin America.

Essentially self-taught, his painter has nevertheless attended courses at the Tel Hay College of Art in Israel and at the Ottawa School of Art. The influences on his art are many. He admires the spontaneity of Moroccan painters Andre Elbaz, Maxime BenHaim and Shaibia, the composition of Klee and Chagall, the use of colours by painters in the Group of Seven, the lines and shapes of the Ameridian painting.

Marc Eliany uses Moroccan pigments that he mixes with oil, or more, rarely with acrylics, to create his canvases. He also works with colored paper pulp and collages techniques that allow him to produce highly textures surfaces.

?My work? he says, ?reflects the constant return to the places of my childhood and the search for my roots.? He paints Morocco, not figuratively, but recapturing its most visible landmarks in a manner that transforms his memory of it. Additionally, his choice of Moroccan colors and symbols pays tribute to the tradition of tolerance towards strangers in that country.

Marc Eliany exhibited in Canada, United States and Europe. His works are included in several public and private collections.

October 2001

From: Artistic Creation and the Moroccan Jewish Diaspora by Marc Eliany
The Israeli/North American influence

Marc Eliany, born in 1948 in Beni Melal, immigrated to Israel in 1961 and moved to Canada in 1976. He was educated at the Technion (1969-71), the Hebrew University (1971-76) and Carleton and Ottawa Universities (1976-1981)…Eliany is a multidisciplinary artist dedicated to documenting Jewish life in Morocco. He addresses issues relating to inter-cultural tolerance in a symbolic expressionist fashion…“Eliany touches the heroic, the power of the symbol? His painting reduces rhythms to their essential? His work expresses his deep and colorful spirituality, and his fierce sensuality?? (Ouaknine, 1994).
Discussion
From a historical perspective, much artistic merit is found in Morocco?s material culture in the work of common artisans and craftsmen.? Western modern artists found artistic redemption in it and Moroccan Jews made a significant contribution to it in creation and diffusion. Given the strongly grounded traditional patterns of artistic creation in Morocco, artists had to deviate from them to break ground into modern and contemporary art forms. But until the early 50?s, religious and traditional constraints remained potent and only sustained exposure to external cultures, i.e., French, Israeli or North American, made contemporary artistic expressions legitimate. There are certainly many more artists to represent Moroccan Jewish artistic creation and in due time, more will be written about them. Meanwhile, the four selected here, Elbaz and BenHaim on one side and Cohen-Gan and Eliany, on the other side, certainly typify the breakthrough intocontemporary art, forgetting not their roots.

Paintings and Photography A Moroccan Pilgrimage
Marc Eliany, at the Museum Gallery of Safed’s Artist Colony, May 25 through July 2, 2000.

Marc Eliany was born in Morocco in an enchanting town at the foot of the Atlas Mountain: Beni Melal. And he grew up as a child in Casablanca, before immigrating to Israel at the age of 12. Israel was for him, as for most Moroccan Jewry, the promise of ancestral dreams. Israel was the land of freedom from persecution and Justice. But upon settlement in Israel, the reality was different and Morocco became for him the land of dreams. And for many years, Marc Eliany studied the land of the Maghreb and engaged in an ongoing comparative analysis. In Israel, Moroccan Jewish culture disappeared with the exception of caricatural vestiges, too distant from the truth.

But in Morocco, 5000 Jews still lead the life they led for two thousand years. In “A Moroccan Pilgrimage” Marc Eliany brings a refreshing testimony on Jewish life in Fes. It is a sensitive review of life in a very old community, perhaps as old as the city itself, which was founded in 789 CE.

Jews contributed to Fes a tradition of learning, for here even Maimonides came to study, rich and colourful arts and crafts and especially jewellery making, national trade and international commerce and high court diplomacy. This was the place where even the dhimi Jew was respected.

Nowadays, only 160 Jews live in Fes, some young and some old. They no longer live in the old mellah we see in Marc’s photos, but they still congregate at the Rambam community centre for celebrations or for bi-weekly ritual slaughter of innocent chicken. They pray at the Ben Saadoun synagogue and they burry their dead in the ancient cemetary, where saints are still revered.

Here the present remains a testimony to a magnificient past.

Art Against War – June 18-26/99
a multi-media Grop Show at Gallery 101, 236 Nepean St., Ottawa, June 18-26, 1999
Sara Atkinson Johnathan Brownz John Crepano Beth Cumming Marc Eliany c.j. fleury Barbara Gamble Shaun Hupka Claude LaTour Eliza Linde Allan Harding MacKay M. Patricia McColl Don Monet Maja Nedeljkovic Margaret Nicholson Uta Riccius V. M. Roberts (MBL) David Van Sertima Yvon Villarceaux Art Wilson (Wii Muk’willixw) Paula Mitas Zoubek
Vernissage – Friday June 18, 8 pm

Art Agains War is a spontaneous event organized by artists concerned about the effects of war. "The artists taking part in this show are Canadians who resent being 
represented and implicated in the current military action in Yugoslavia, and in all wars where bombing civilians is being used in the name of making peace," 
says Ottawa artist and curator Dan Monet.? "We all felt a compelling need to say something.? To do something."
The art represented in this show covers a range of issues associated with many wars taking place around the world:? the use of Canadian bombs against a civilian 
population and civilian infrastructure in Yugoslavia and Iraq; the plight of the victims of Serbian war crimes; the further subversion of the UN general assembly as 
a political body; the immoral use of depleted uranium tipped bullets in Iraq and in Yugoslavia; Canadian support for food and medecine embargoes in Iraq; 
and the simle suffering of the innocent who are the true targets of any war.Mr. Monet says "I started with a couple of phone calls, not really knowing if anyone 
would want to take part in this show.? Then the phone started ringing with calls from across Canada.? This theme has obviously touched a raw nerve within 
the national arts community."
Note:? Allan Harding MacKay is the former Canadian War artist who initiated daily destruction of his own work in response to the Canadian government's 
active participation in the bombing of Yugoslavia.? His work is in a number of prestigious public art collections across Canada, including the National Gallery 
and the Canadian War Museum.'Wii Muk'willlixw (Art Wilson) is an hereditary chief (Wold) the Gitxsan people in Northern British Columbia.? 
He has chronicled in a combination of ancient and modern images, the struggles of people around the world.? His book of illustrations recording injustice and 
resistance "Heartbeat of the Earth" was released in 1996.
 Contact Curator:? Don Monet (613) 728-1750 Allan Harding MacKay (416) 596-7949
 Traveling Exhibitions - Snapshot

Beaver College, Fine Arts Gallery
Febrauary 25, 2001 – March 25, 2001

SNAPSHOT
An Exhibition of 1,000 Artists
February 25, 2001 – March 25, 2001

Beaver College, Fine Arts Gallery

Beaver College Participating Artists:

A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W

E
Alan S Edelman, Mel Edelman, Susan Eder, Yvonne Eder, Jonathan Edmonds, Grier Edmundson, S. B. Edwards, Howard Ehrenfeld, Galia Eibenschutz, James Elaine,
Marc Eliany, Andrew Elliott, Dominic Episcopo, Naomi Epstein, Meret Erni, Roi Escudero, “Bubi” Jan Estep, Yvonne Estrada.

See also reviews in French elsewhere 

Correspondence:

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Publications d’Art

Ces Pays qui m’habitent, 2003 dans/in Kaouk, A. Musee Canadien des Civilisations, Gatineau, Quebec, Canada

Mind and Soul in Jewish Morocco, 2005, Art Engine, Virtual Publications, www.artengine.ca/eliany/

Artistic Creation and the Moroccan Jewish Diaspora, 2002, Art Engine, Virtual Publications, www.artengine.ca/eliany/

Burial Societies of Moroccan Jews and the Fes Jewish Cemetery, Art Engine, Virtual Publications, 2002 www.artengine.ca/eliany/
in Juifs de Fes, Montreal 2005, Editions Elysee

Dictionnaire Biographique du Monde Juif S?pharade et M?diterran?en
in collaboration with Joseph Levy and Josu? Elkouby. 2001, Editions Elys?e

On wine and women, Poems, Virtual Publications, 2001 www.artengine.ca/eliany/

On Creation, Poems, Virtual Publications.ca www.artengine.ca/eliany/

The Last Jews of Ifrikia, Art Engine, Virtual Publications.ca , 1999 www.artengine.ca/eliany/

Eroba Eroba, Art Engine, Virtual Publications, 1998 www.artengine.ca/eliany/

Gates of Welcome, Art Engine, Virtual Publications, 1997 www.artengine.ca/eliany/

Rezadeira, a Play, Art Engine, Virtual Publications, 1997 www.artengine.ca/eliany/

Genevi?ve et le petite oiseau des bois, Virtual Publications, 1997 www.artengine.ca/eliany/

Soleil Soleil Virtual Publications, 1997 www.artengine.ca/eliany/

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Art Publications – Eliany Marc

Ces Pays qui m’habitent, 2003 dans/in Kaouk, A. Musee Canadien des Civilisations, Gatineau, Quebec, Canada

Mind and Soul in Jewish Morocco, 2005, Art Engine, Virtual Publications, www.artengine.ca/eliany/

Artistic Creation and the Moroccan Jewish Diaspora, 2002

Burial Societies of Moroccan Jews and the Fes Jewish Cemetery, Art Engine, Virtual Publications, 2002 www.artengine.ca/eliany/
in Juifs de Fes, Montreal 2005, Editions Elysee

Dictionnaire Biographique du Monde Juif S?pharade et M?diterran?en
in collaboration with Joseph Levy and Josu? Elkouby. 2001, Editions Elys?e

On wine and women, Poems, Virtual Publications, 2001 www.artengine.ca/eliany/

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The Last Jews of Ifrikia, Art Engine, Virtual Publications.ca , 1999 www.artengine.ca/eliany/

Eroba Eroba, Art Engine, Virtual Publications, 1998 www.artengine.ca/eliany/

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Profiles of Contemporary Jewish Moroccan Artists

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Drug Abuse in the Global Village

Drug Abuse in the Global Village
M. Eliany with selected collaborators
(c) All Rights Reserved

In development, selected reports may be viewed below
Call for papers: Researchers interested in updating Drug Abuse Reports may submit papers
Publishers interest is welcome Write to eliany2603@hotmail.com

Table of Content

Introduction
Methodology

Global Reports
Drug Abuse in the Global Village and Related Control Measures in 1993
Drug Abuse in the Global Village and Related Control Measures in 1994
United Nations Report to Donors on Drug Control Activities in 1994

How Effective Are Alcohol and Other Drugs Prevention and Treatment Programs:
A Review of Evaluation Studies,
M. Eliany in collaboration with Brian Rush, 1992, HWC.
Note – This report is based on evaluation studies worldwide but has a special emphasis on Canada

Africa
Africa – Country Reports
Africa – Regional Reports

Towards a drug demand reduction strategy in Africa
A Preliminary assessment of the drug situation in Africa

Drug Abuse among African Youth
Amphetamines abuse in Africa
Cannabis Abuse in Africa
Cocaine Abuse in Africa
Opiates Abuse in Africa

Extent of Drug Abuse in Africa
Characteristics of Drug Abusers in Africa
Modes of Intake of Drugs in Africa
Regional Variations in Drug Abuse in Africa
Trends in Drug Abuse in Africa
Costs and Consequences of Drug Abuse in Africa

National Strategies in Africa
Structure of National Drug Control Organs in Africa
Treaty adherence
Measures Taken with Respect to Drug Control
Social Measures
Primary Prevention
Treatment and Rehabilitation

Arrests, Convictions and Types of Offences
Drug Seizures in Africa
Supply Sources of Drugs

References and Notes for Regional Reports in Africa

 

Asia
Asia – Country Reports
Asia – Regional Reports
Pacific Region
Drug Abuse in Asia and the Pacific in 1993 – A Summary Report Extent of Drug Abuse in: Pacific Region South Asia
Characteristics of Drug Abusers in: Pacific Region South Asia
Regional Variation of Drug Abuse in: Pacific Region South Asia
Trend in Drug Abuse in: Pacific Region South Asia
Mode of Intake of Drugs in: Pacific Region South Asia
Costs and Consequences of Drug Abuse in: Pacific Region South Asia

Treaty Adherence in: Pacific Region South Asia
Structure of National Drug Control Organs in: Pacific Region South Asia
Measures Taken with Respect to Drug Control in: Pacific South Asia
Social Measures relating to Drug Control in: Pacific Region South Asia
National Strategies in: Pacific Region South Asia
Primary Prevention relating to Drug Abuse in: Pacific Region South Asia
Treatment and Rehabilitation in: Pacific Region South Asia

Arrests, Convictions and Offences in: Pacific Region South Asia
Drug Seizures in: Pacific Region South Asia
Supply Sources of Drugs in: Pacific Region South Asia

References and Notes: Pacific Region South Asia


North America
Country Reports
America – Regional Reports
Amphetamine Abuse in America
Cannabis Abuse in America
Extent of Drug Abuse in North America
Characteristics of Drug Abusers in North America
Regional Variation of Drug Abuse in North America
Trend in Drug Abuse in North America
Mode of Intake of Drugs in North America
Costs and Consequences of Drug Abuse in North AmericaTreaty Adherence in North America
Structure of National Drug Control Organs in North America
Measures Taken with Respect to Drug Control in North America
Social Measures relating to Drug Control in North America
National Strategies in North America
Primary Prevention relating to Drug Abuse in North America
Treatment and Rehabilitation in North America

Arrests, Convictions and Offences in North America
Drug Seizures in North America
Supply Sources of Drugs in North America

References and Notes – North America

Canada – Selected detailed reports

Alcohol and other Drugs Use by Canadians: A National Alcohol and Other Drugs Survey (1989) Technical Report,
M. Eliany in collaboration with N. Giesbrecht, M. Nelson, B. Wellman and S. Wortley, 1992,  HWC.
The National Alcohol and Other Drugs Survey Highlight Report,
M. Eliany in collaboration with N. Giesbrecht, M. Nelson, B. Wellman and S. Wortley, 1990, HWC.
Alcohol in Canada, M. Eliany, editor, 1989, HWC.
Licit and Illicit Drugs in Canada, M. Eliany, editor, 1989, HWC.
Women’s Use of Alcohol, Tobacco and other Drugs M. Eliany in collaboration with M. Adrian,
and C. Lundy. 1996, Toronto: Addiction Research Foundation.
Alcohol and other Drugs Use by Elderly Canadians: A National Alcohol and other Drugs Survey (1989) Report
M. Eliany in collaboration with J. Clarke 1993, HWC.
Alcohol and other Drugs Use by Canadian Youth: A National Alcohol and other Drugs Survey (1989) Report
M. Eliany in collaboration with Scot Wortley and Ed Adlaf, 1992, HWC.
The Smoking Behaviour of Canadians
M. Eliany in collaboration with Jean-Rene Courtemanche, 1992, HWC.

Latin America
Country Reports
Latin America – Regional Reports
Extent of Drug Abuse in the Americas: South Central Caribbean
Characteristics of Drug Abusers in the Americas: South Central Caribbean
Regional Variation in Drug Abuse – the Americas: South Central Caribbean
Trends in Drug Abuse in the Americas: South Central Caribbean
Mode of Intake of Drugs in the Americas: South Central Caribbean
Costs/Consequences of Drug Abuse in Americas: South Central CaribbeanTreaty Adherence in the Americas: South Central Caribbean
Structure of Drug Control Organs – the Americas: South Central Caribbean
Measures re Drug Control in the Americas: South Central Caribbean
Social Measures re Drug Control – the Americas: South Central Caribbean
National Strategies in the Americas: South Central Caribbean
Primary Prevention re Drug Abuse in Americas: South Central Caribbean
Treatment and Rehabilitation in the Americas: South Central Caribbean

Arrests, Convictions & Offences in the Americas South Central Caribbean
Drug Seizures in the Americas: South Central Caribbean
Supply Sources of Drugs in the Americas: South Central Caribbean

References and Notes the Americas: South Central Caribbean

 

Europe
Country Reports
Europe
Regional Reports
Extent of Drug Abuse in: Western Europe Eastern Europe
Characteristics of Drug Abusers in: Western Europe Eastern Europe
Regional Variation of Drug Abuse in: Western Europe Eastern Europe
Trends in Drug Abuse in: Western Europe Eastern Europe
Mode of Intake of Drugs in: Western Europe Eastern Europe
Costs and Consequences of Drug Abuse in: Western EasternEuropeTreaty Adherence in: Western Europe Eastern Europe
Structure of National Drug Control Organs in: Western Eastern Europe
Measures Taken with Respect to Drug Control in: Western Eastern Europe
Social Measures relating to Drug Control in: Western Eastern Europe
National Strategies in: Western Europe Eastern Europe
Primary Prevention relating to Drug Abuse in: Western Eastern Europe
Treatment and Rehabilitation in: Western Europe Eastern Europe

Arrests, Convictions and Offences in Western Europe Eastern Europe
Drug Seizures in: Western Europe Eastern Europe
Supply Sources of Drugs in: Western Europe Eastern Europe

References and Notes: Western Europe Eastern Europe

 

Middle East
Country Reports
The Middle East
Regional Reports

Annexes
The Annual Report Questionnaire:
Section 1 : Drug Abuse: Patterns and Trends
Section 2 : Prevention
Section 3 : Treatment and Rehabilitation

Publications – Eliany Marc

Marc Eliany
Publicationshttp://jewishmoroccanarchive.co/publications-eliany-marc

Art Publications
Ces Pays qui m’habitent, 2003 dans/in Kaouk, A. Musee Canadien des Civilisations, Gatineau, Quebec, Canada
Artistic Creation and the Moroccan Jewish Diaspora, Art Engine, Virtual Publications, 2002 www.artengine.ca/eliany/
The Last Jews of Ifrikia, Art Engine, Virtual Publications.ca , 1999 www.artengine.ca/eliany/
Eroba Eroba, Art Engine, Virtual Publications, 1998 www.artengine.ca/eliany/
Gates of Welcome, Art Engine, Virtual Publications, 1997 www.artengine.ca/eliany/

Moroccan Jewry Publications
Burial Societies of Moroccan Jews and the Fes Jewish Cemetery, Art Engine, Virtual Publications, 2002 www.artengine.ca/eliany/ also in Juifs de Fes, Editions Elysee, 2005 Montreal

Dictionnaire Biographique du Monde Juif S?pharade et M?diterran?en 
in collaboration with Joseph Levy and Josu? Elkouby. 2001, Editions Elys?e www.artengine.ca/eliany/

Mind and Soul in Jewish Morocco, Art Engine, Virtual Publications, 2005 www.artengine.ca/eliany/
Customs and traditions in Jewish Morocco Art Engine, Virtual Publications, www.artengine.ca/eliany/
The meaning of names of Mediteranean Jews Art Engine, Virtual Publications, www.artengine.ca/eliany/

Poetry

On wine and women, Poems, Virtual Publications, 2001 www.artengine.ca/eliany/

On Creation, Poems, Virtual Publications.ca www.artengine.ca/eliany/

Plays

Rezadeira, a Play, Art Engine, Virtual Publications, 1997 www.artengine.ca/eliany/

Fables for young and old

Genevi?ve et le petite oiseau des bois, Virtual Publications, 1997 www.artengine.ca/eliany/

Soleil Soleil Virtual Publications, 1997 www.artengine.ca/eliany/

Israeli Society Research
Informal Education – A Structural Approach
in collaboration with R. Kahane and T. Rappoport, Academon Press, 1976.
A Brief History of the Jews Virtual Publications, www.artengine.ca/eliany/
Being Israeli – Analysis of the Israeli Society Virtual Publications, www.artengine.ca/eliany/
The Rise of the Religious Right in Israel
Virtual Publications, www.artengine.ca/eliany/
A Just Israeli Society – A Dream or an Illusion Virtual Publications, www.artengine.ca/eliany/

Survey Research

Drug Abuse in the Global Village Virtual Publications, www.artengine.ca/eliany/

Women’s Use of Alcohol, Tobacco and other Drugs in collaboration with M. Adrian,
and C. Lundy. 1996,Toronto: Addiction Research Foundation.

Alcohol and other Drugs Use by Elderly Canadians: A National Alcohol and other Drugs Survey (1989) Report
in collaboration with J. Clarke 1993, HWC.

Alcohol and other Drugs Use by Canadians: A National Alcohol and Other Drugs Survey (1989) Technical Report,
in collaboration with N. Giesbrecht, M. Nelson, B. Wellman and S. Wortley, 1992,  HWC.

Alcohol and other Drugs Use by Canadian Youth: A National Alcohol and other Drugs Survey (1989) Report
in collaboration with Scot Wortley and Ed Adlaf, 1992, HWC.

Table of Content Table des Matières
Summary Points saillants
Detailed Report English Rapport en details
List of Tables List des Tableaux
Statistical Tables tableaux voir version anglaises

The Smoking Behaviour of Canadians
in collaboration with Jean-Rene Courtemanche, 1992, HWC.

Summary Points saillants
Detailed report Rapport detaillé

How Effective Are Alcohol and Other Drugs Prevention and Treatment Programs:
A Review of Evaluation Studies,
in collaboration with Brian Rush, 1992, HWC.

Summary???? Preface
Detailed Report English Rapport Francais

The National Alcohol and Other Drugs Survey Highlight Report,
in collaboration with N. Giesbrecht, M. Nelson, B. Wellman and S. Wortley, 1990, HWC.

Alcohol in Canada, editor, 1989, HWC.

Licit and Illicit Drugs in Canada, editor, 1989, HWC.

 

Other papers

?The Need for A Woman Centered Approach to Deal with Women?s Use of Alcohol, Tobacco and Other Drugs? with Adrian et. al., in News Magazine Women and Drugs, Second Edition, August 1995, Rotterdam, The Netherlands

“Perspectives feminites sur l’usage de l’alcool, du tabac et des drogues chez les femmes Canadiennes”, en collaboration avec Adrian et. al., presente au 61eme congres annuel de l’association latine pour l’analyse des systemes de sante, Montreal, Quebec, Canada, Mai 1995

“Women’s Use of Alcohol, Tobacco and other Drugs in Canada:

The Need for a Women Centred Approach to Deal with the Issues”, in collaboration with Adrian et. al., presented at the VI International Conference on the Reduction of Drug Related Harm, Florence, Italy, 26-30 March, 1995.

“Drug Abuse, Consequences and Responses, A Regional Report: Asia and the Pacific (1992)” UNDCP, Vienna, 1994.

“Examination of the World Situation with Respect to Drug Abuse, including Illicit Demand, Illicit Trafficking and Illicit Supply: Drug Abuse Extent, Patterns and Trends” E/CN.7/1993/4 Report of the Secretariat

“Examination of the World Situation with Respect to Drug Abuse, including Illicit Demand, Illicit Trafficking and Illicit Supply: Drug Abuse Extent, Patterns and Trends” E/CN.7/1994/4 Report of the Secretariat

Country Drug Abuse and Treaty Implementation Profiles, 1994
reports of IDAAS, the International Drug Abuse Assessment System.

Eliany M. 1988, “The Canadian National Alcohol and Other Drugs Survey: An Analysis Plan”.
National Action Conference on Drug Abuse, Montreal, Quebec, Canada.

Eliany M. and N. Giesbrecht, 1989, “Reasons for Drinking, Demographic Characteristics and Level of Consumption: Preliminary Results from the Canadian Drinking and Driving Survey”, Kettil Bruun 15th Annual Epidemiology Symposium, Maastricht, The Netherlands.

Eliany M. 1990, “Selected Results and Implications of the Canadian Alcohol and Other Drugs Survey”.
Northern Ontario Teleconference Network. Sudbury, Ontario, Canada.

Eliany M. and M. Parkin, 1990, “Drinking and Cultural Identification:  Findings from the 1989 National Alcohol and Other Drugs Survey”.
CPHA, Toronto, Ontario.

Eliany M. 1992, “Drinking and Smoking Surveys in Canada: Some Sampling implications”.
Kettil Bruun 18th Annual Epidemiology Symposium, Toronto, Ontario, Canada.

Eliany M., S. Wortley, and E. Adlaf, 1992, “Drinking Among Canadian Youth and Related Consequences on Self and Others”.
Kettil Bruun 18th Annual Epidemiology Symposium, Toronto, Ontario, Canada.

Eliany M. and B. Rush, 1992, “How Effective Are Alcohol and Other Drug Prevention and Treatment Programs? A Review of Evaluation Studies”. Kettil Bruun 18th Annual Epidemiology Symposium, Toronto, Ontario, Canada.

Eliany Marc, 1992, “Canada’s Drug Strategy and Related Targeted Research: Some Reflections”.
ICAA, 36th International Congress on Alcohol and Drug Dependence, Glasgow, Scotland.

Parkin M. and M. Eliany, 1990, “The Socio-cultural Context of Drinking in Canada: Findings from the 1989 National Alcohol and Other Drugs Survey”. Kettil Bruun 16th Annual Epidemiology Symposium, Budapest, Hungary.

Wortley S.N. and M. Eliany, 1990, “Personal versus  Social Reasons for Drinking: New Evidence from Canada”.
Kettil Bruun 16th Annual Epidemiology Symposium, Budapest, Hungary.

Salazar V. and M. Eliany, 1990, “The Tangible Consequences of Alcohol Use: Examining Indicators of Multiple Consequence Incidence Rates in a Random Sample Of Canadians”.  Kettil Bruun 16th Annual Epidemiology Symposium, Budapest, Hungary.

Wortley S.N., V. Salazar and M. Eliany, 1990, “Estimating Drinking Behaviour in Canada: A Comparative Analysis of Three  Distinct Measures of Alcohol Consumption”.  Kettil Bruun 16th Annual Epidemiology Symposium, Budapest, Hungary.

Mckim W.A., B.L. Mishara, M. Eliany, J. Clarke, 1990, “Using Data From Canadian National Surveys to understand Aging and Alcohol and Drug Use”. Canadian Association on Gerontology, 19th Annual Scientific and Educational Meeting, Victoria, B.C., Canada.

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Experience – Eliany Marc

Eliany Marc – Professional qualifications

Project Development and Public Services Planning
Free-lance survey research consultant (since 1996), also involved in art and tourism development projects,

International Drug Abuse Assessment System (IDAAS), United Nations Drug Control Programme (UNDCP) From January 1993 through February 1996, I worked as coordinator of an international survey established by the United Nations to monitor drug abuse in the world.

I was responsible for the development of an international information system, data analysis and preparation of national, regional and global reports for the U.N. Commission on Narcotic Drugs. I also advised and contributed to the development of information systems in UNDCP and in the international community through training, review and evaluation of projects relating to drug demand reduction and drug abuse assessment information systems. I prepared work-plans relating to data collection and analysis and supervised work relating to IDAAS.

Project Manager, Health Promotion Studies, Health and Welfare Canada. From 1987 to the end of 1992, I managed Canada Drug Strategy research and advised policy makers. My work consisted of: Consultations workshops with researchers, NGO’s and the Federal-Provincial Advisory Committee on Alcohol and Other Drugs.As Coordinator of the Canadian Drug Strategy (CDS) research program, I initiated, designed and managed research projects covering: baseline studies such as: Alcohol in Canada, Licit and Illicit Drugs in Canada; evaluation studies such as How Effective are Alcohol and other Drugs prevention and treatment programs, exploratory studies i.e. A community network study of users of Alcohol and Other Drugs and national surveys like the National Alcohol and Other Drugs Survey. I also contributed to the development and design of alcohol and other drugs components of other Canadian surveys such as the General Social Survey, the Canada Population Health Survey and the Violence against Women Survey.

Operational Planning and Research, Solicitor General of Canada,? National Parole Board. I was responsible for data analysis and program evaluation in relation to conditional release of inmates. I wrote briefing and forecasting papers on resources required as a result of changes in legislation and policy.

I also represented the NPB in matters pertaining to statistics, research and evaluation on the Ministry Statistics Committee and coordinated the development and maintenance of regional and national statistics from 1985 through 1987.

My experience in research and data analysis for decision makers dates back to 1973 when I worked for the Ministry of Education and Hebrew University in Israel.

Psychological Services – Clinical Counselling My most recent experience as a clinical counsellor dates back to 1984 when I worked for the Solicitor General of Canada in Millhaven and Stony Mountain penitentiaries. The work consisted of psychological assessment services (personality intelligence and vocational tests) as well as clinical counseling.

Occasionally, I provided consultation services to management in the area of staff training. Previously, I worked as a counselor with juvenile delinquents, for the provincial government of Ontario in 1978-79 and with single parents and children (Big Brothers 1980). I also managed counseling services in Youth Town and a community centre in Kiriat Shemona in Israel (1973-1975).

Community Development During 1983, I worked for the Community Development Branch of the City of Ottawa, where I set up an umbrella organization of 26 agencies providing services to senior citizens.

The project required delicate negotiations between rival agencies, budgeting skills, public relations and training volunteers. I acquired extensive community development experience overseas too, when I worked in Israel (1973-74) as a director of a community center.

My work included tenant and housing cooperatives organization, as well as, educational and cultural activities coordination.

Teaching/Cooperative Education I taught on a part-time basis at Carleton University in Ottawa (1976-1980), the Hebrew University in Jerusalem (1974-1976) and Cooperative Education Colleges in Zefat, Israel (1973-1974). I made a significant contribution to the development of non-formal education programs for adults and juveniles, mostly in innovative educational cooperative settings, Israel (1974-76).

Management in an Educational Setting During 1974-75, I was the director of a rare experimental project in non-formal education in a cooperative setting. This high profile project led a major movement in cooperative education in Israel.

As a director, I advised senior officials in the Israeli Ministry of Education, the Institute of Innovation in Education and funding organizations. The position required expertise in large-scale budgeting, delicate negotiation with local and national officials and supervision of staff (10) as well as ongoing program evaluation.

Program Evaluation As CDS research coordinator, I conducted a review of evaluation studies in Canada and elsewhere and produced a report, which provides guidance as to prevention and treatment programs effectiveness (see publications). I served also as member of an Ontario committee responsible for the development of treatment outcome measures and provided advice to CDS Secretariat on the evaluation of Canada Drug Strategy.

An important element of my position with the National Parole Board was the development of a system of information for the purpose of program evaluation. Previously, I have done an extensive program evaluation of the Big Brother’s Association of Ottawa with practical recommendations for agency computerization.

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Eliany Marc – Education

Eliany Marc – Educational Qualifications

M.A., B.A. ???????? Multidisciplinary Studies in Social Sciences and Administration
Hebrew University in Jerusalem (1971-1976).
Human Engineering Management ????????? Technion – Institute of Technology in Israel (1969-1971)

Canadian Psychological Association? (CPA? member # 074518)
General Administration Test (GAT) Canadian Public Service Commission exemption.

PhD studies at Carleton University prior to assuming post with the UN,
completed requirements except thesis defense.

I have always complemented my work with studies and
I have continued taking courses to better my knowledge and skills
at Ottawa University (international cooperation),
Algonquin College and University of Winnipeg (playwriting) among other schools.

Studies in International Development and Cooperation

My interest in international development dates back to 1971 when I took part in a special training program in the area of cooperative studies at the Hebrew University in Jerusalem.? At the time Israel was an important agent of development in Africa.

My training consisted of planning and administration of consumers, production and educational cooperatives at the primary (local) and secondary (regional or national) level. I have a thorough knowledge of cooperatives in Scandinavia, Spain, Yugoslavia, North Africa and Israel. As late as 1985, I bettered my education in this area by taking several courses in economic analysis and international development at Ottawa University.

Advanced Studies in Statistical Analysis and Computer Application

Throughout my studies I took a variety of statistics, methodology and computer courses.? I studied System Analysis and Design as well as Advanced Methods of Program Evaluation ?and Multiple Regression Applications such as path analysis and Data Analysis for Decision Makers .

Studies in Social Psychology and Criminology

During my B.A. and M.A. studies I acquired training in social psychology of non-formal education. The program consisted of planning, administration and evaluation of educational programs for special needs groups such as literacy training, adult education, vocational training, apprenticeship and educational simulations (1971-76). In addition to a thorough knowledge of a variety of clinical therapeutic approaches, I became familiar with a variety of psychological tests (intelligence, personality, vocational). In 1984 I participated in a workshop on “Sexual Offenders Assessment and treatment”. In 1987, I became a certified Yoga teacher with the intention of using Yoga and Meditation techniques in relaxation therapy.

Studies in Administration and Economics

I studied human engineering, personnel selection, vocational testing and techniques of interviews among other courses (1969-71).? I also studied finance, accounting, economy, marketing, administration of projects at local and national levels, budget preparation and computer use in management (1972-1976). In 1986, I completed a course in “Finance for managers” at the CSC Staff College in Laval, Quebec.

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Eliany Marc – Revue et Images

Une terre de faience miroitante
Le peintre d’un ciel de l’horizon
Philip Levy, Mai 1998, Paris.

Il existe deux marques distinctes, deux Marc Eliany. Deux plans, deux pans de l’individu, comme deux jambes. Deux complexes réseaux, souterrains et apparents à la fois qui constituent, construisent l’oeuvre et l’être. Jouet la trame est toute en même temps, au jour et ajouré, féconde et secrète.

Le premier pan est celui d’une évidence intérieure portée en lui. Ce lieu est une évidence, une histoire, son histoire de juif marocain-canadien-israëlien-européen-mondialiste. Histoire structuré par une tradition enfouie et pensée, autrefois, pour lui même, et pourtant si présente. Elle ne cesse de le travailler pour produire un état. Qu’est ce que c’est cet état?

Vu lieu doublé d’un héritage et d’une mémoire retirée et défassé par une conscience, un souvenir analitique prope à son époque, à sa nature d’être humain. Pourtant cet état guarde une trace: une vie touchante, une innocence blessée portée en lui qu’il évoquera – d’une façon indélébile – dans le regard des enfants déracinées: Tehyia, Sinayit et Yamit, déracinés à nouveau – évidement; qu’il evoquera par cette fleur colorée au rouge de coquelicot ou perdue adroitement sur le côté de la toile présentée et offerte; qu’il evoquera par ce corp de juif comme crucifié dans les camps- exhumé ou enterré? Mort ou vivant? Tel une deposition dans un instant arrêté donné à voir comme une re-découverte pour que l’on oublie pas.

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Signifiant comme “l’Ecorché” de Rembrandt avec heureuse finesse du peintre- un clin d’oeil à l’art de composer de Chagall. Derriere lui sommes nous en présence du bourreau ou du frère? La question n’est peut être plus là. Les yeux absents montrent que ce qui compte c’est le geste, la choregraphie représentée. Le geste à double sens qui prouve qu’il s’agit là d’une histoire sans fin reposant sur l’extrême liruite de l’arête aux versants liées et peut-être confondus commme deux ailes d’ un même risque -perpétuel- celui d’une mise à jour ou d’un enfouissement vers l’oubli. Oubli aux alentours sombres qui rappelle le saisissement du “Retable d’Essemheim de Grünwald” et le tragique du Caravage.

Car ce qui saute aux yeux – tôt ou tard – tôt ou trop tart, c’est cette complicité volontaire ou non dans l’horreur comme desormais universelle – ce qui compte, c’est le lien entraîné malgré tout, malgré soi, dans ce rapport entre deux êtres pour lesquels nous attendons – souffle et battement en suspend – que reconnaissance et conscience soient enfin définitivement acquises. Cette oeuvre nous permettra de l’esperer au delà de ce double risque.

Mais derrière cette fausse apparence et simplicité, Marc Eliany continue de nous mettre en garde par ce monde qu’il dévoile et ouvre en désignant ce pli au retour sur lui-même. Voila que ses origines orientales, foulard délicat et coquet autour du cou de l’israëlienne qui aussi signifie son appartenance; ce voile comme une peau sur la peau peut s’apparenter à l’épiderme de l’eau et frisonner au moindre vent, au moindre soupir, au moindre sentiment. Au moindre souvenir et nous revenons là, à ce qui caractérise ce premier plan, morceau d’etoffe en latin, de l’ histoire, vue religieuse, sociologique et anthropologique de cet artiste exprimée par une lumière mouillée, inconsolable et qui donne aux choses un halo d’un autre monde, la merveille d’une rosée matinale – l’éblouissement d’un avenir à définir.

Car si l’homme ébloui pareil à “L’Etranger” de Camus peut se perdre, ce “mouillé” comme l’on dit en aquarelle apporte fraîcheure dans ce desert et ne conduit pas à un aveuglement à vue fine mais bien au contraire à vue redéfinition toujours portée plus loin et plus haut que l’on entrevoit dans “les colonnes de l’espoir” par une vue inverse de la vue plongeonte, c’est à dire du bas vers le ciel dans un mouvement tourbillionaire et valsé qui peut s’apparenter au danse religieuse, souffique, en arabe voulant dire “morceau de laine”, danse enivrante et extatique où tente de fusionner corps et divin. Ces colonnes qui tournoient ont quelques choses de baroque et rappellent les fresques de guilio Romano pour le Palazzo delle Tè à Montoue.

Le baroque devient chez Marc Eliany vu baroque d’approche, approches du ciel et de ses mythes. Il ouvre par le ciel – le ciel lui même; et la ligne d’horizon n’est plus à l’horizontal de la hauteur des yeux, mais basculée au sommet dont l’altitude est infinie… Posée dans un coin du bleu… Alors il s’eprend d’une musique intime dont sa main fébrile, comme celle du compositeur note et griffonne des signes au plus près des mots et de la calligraphie, comme dans “La Prière” où nous revient l’image du “Philosophe”de Rembrandt se trouvant au musée du Louvre. Des signes au plus loin du littéral, comme une vibration en toute langue, possédée par le biologique, l’humain, contenue dans l’archétypale, c’est à dire, dans le modèle primitif. C’est la marque du moment, l’empreinte d’un énervement de la premier situation… comme chez Soutine…

Dans ce déplacement le long des oeuvres, ce parcours, l’on éprouves la présence d’autres artistes, De Staël, Klee, la periode Fauve de Matisse, Cezanne, un peintre juif Yéménite avec son “Immigrant en costume traditionnel.”

Après ce lieu traditionnel, son enfance, son nomadisme, l’autre pan est celui d’une projection dans un devers à ellaborer plastiquement.

Ce deuxième volet qui doit rester ouvert à votre imagination, concerne la fabrication, le processus même de création de l’oeuvre. Oeuvre subtile qui me semble régie sous l’ordre de la superposition et de l’accolement. Dépôts et juxtapositions par deux axes: verticalité et horizontalité, épaisseur et collage, cette procédure d’ellaboration se produit en deux temps:

– le premier temps est classique dans sa méthode: emprunts à partir des copies des oeuvres de Cesanne par example.

– le deuxième temps est de laisser s’échapper un oue, une sève de cette méthode, sève toute à la foit spirituelle, émotionnelle et savante.

Il par du mur, de sa matérialité, de sa forme carré ou rectangulaire dont il a pris possession en copiant les maisons peintes de Cezannes ou Braque dans sa ville D’Estaque, puis transposé cette materialité en ciel. Celui-ci prend un autre corps, une autre substance: une émotion -paradoxalement- par l’alchimie d’une superposition d’un corp matériel et d’une lamentation ouverte vers les cieux qu’il tente desormais d’entrevoir.

Et ce mur rappelle celui originaire et repère de tout un peuple, le mur des lamentations du Temple de Salomon à Jerusalem où s’est posé peut-être, pour la première fois, alors enfant, ce premier regard mouillé, innocent. Ce regard devient à son tour référence – Noltige- au gré de son voyages où son esprit comme la feuille morte, la juge morte tourbillonne, et se tourne grâce à un vent devenu souffle, espace, horizon.

Et il le repousse -ce regard- au plus loin- toujours- vers “ce mouillé” peint, qu’il tente d’approcher sans vouloir y demeurer: “Le refugier dans l’insaisissable” dit Nitzche, tendre, vers la recherche d’une extase appaisé.

Son exile se dessine et se peint aux frontières d’une terre miroitante de ses reflets solaires – quelqu’ en soit le lieu – logé dans une verticalité ascensionnelle, bien “au dessus des miradors” et loin des guet-ajeus. Gradations aux bords que l’on retrouve chez Barnett Newman dans son oeuvre “Abysse Euclidien” de 1945. Son exil où le bleu du ciel et de la mer-mère évoque une spiritualité profonde et haute, à atteindre. Pour cela, un accolement sans fin.

“Le mur de l’Acropole” chez Baudelaire ou des “Lamentations” chez Eliany et le lieu d’une ruine, d’un héritage sur lequel se bâti l’oeuvre grâce au don de sa mutation, en une fenêtre d’espérance, d’apparence. Où la loi de l’artiste n’est pas seulement raison mais aussi vie, chaire et lumière. Fenêtre qui se trouve parfois posée sur une jambe comme celle de cet enfant Sinayit preuve de cette marche par et vers un corps innocent où s’imagine comme le symbole d’une route à tracer et à voir.

Ici, l’oeil est embré et la larme venant du fond du coeur une perle.