Eliany Marc – Soleil Soleil

Soleil, soleil

 

Marc Eliany ?

 

Soleil, soleil,

Ou est-tu?

Ferme les yeux.

Compte jusqu?? trois.

Sens-moi.

Je suis l?

Pr?s de toi.

 

Soleil, soleil,

Ou te cache-tu?

Ouvre les yeux.

Un, deux, trois.

Regarde-moi.

Me voil?,

Parmi les nuages.

 

Soleil, soleil,

Joueras-tu avec moi?

Tourne-toi,

Compte jusqu?a trois,

Ne me regarde pas.

Je serai l?,

Crois-moi.

 

Petite fille,

? ton tour,

Cache-toi.

Je te trouverai.

Un, deux, trois.

Te voil?

Dans mes bras.

Eliany Marc – Genevieve et le petite oiseau des bois

 Genevieve et le petite oiseau des bois

Marc Eliany

Table de matiere

Le nid des quatres saisons

Le grand secret

Les arbres qui pleurent

 

L? espoir des petits arbres

 

La nature des choses

 

Le mal des grands secrets

 

 

Le nid des quatres saisons

Dans la for?t des petits doigts

Genevi?ve a rencontr? un tout petit oiseau.

 

Coucou, coucou, disait le petit oiseau ? Genevi?ve

tout en restant cach?

derri?re les feuilles vertes d?un grand ?rable majestueux.

 

Coucou r?pondit Genevi?ve au petit oiseau timide.

 

Genevi?ve regarda ? gauche et tout autour,

mais elle ne pouvait pas voir le petit oiseau.

 

Coucou, coucou, repeta Genevi?ve.

Je veux te voir, beau petit oiseau.

Descends de ton nid

et nous serons amis pour toujours, toujours,

jusqu?? la fin des jours.

 

Coucou, reprit le petit oiseau, tout joyeux.

Je m?appelle le petit oiseau des bois.

Je suis de passage ici tout les pringtemps;

pendant les autres saisons, je suis le soleil.

Mais contre ton amiti?

Je batirai un nid pour les quatres saisons,

tout pres de toi, petite Genevi?ve,

juste derri?re ta maison.

 

 

Le grand secret

 

La for?t des petits doigts est tellement grande,

disait Genevi?ve au petit oiseau des bois,

comment trouves-tu ton chemin?

 

Ah! Petite Genevi?ve,

c?est un secret que tu apprendras,

au jour le jour,

en faisant des petits pas,

les uns apr?s les autres.

 

Mais comment saurai-je

que j?ai choisi le bon chemin,

petit oiseau des bois?

 

Dans ton coeur tu le sauras,

petite Genevi?ve;

ton coeur te le dira.

 

Guide-moi,

petit oiseau des bois;

j?ai peur de me perdre dans cette for?t immense.

 

Suis mon vol,

petite Genevi?ve,

et puis un jour,

tu trouveras ton chemin,

? travers toutes les routes

qui passent dans la for?t.

 

 

Les arbres qui pleurent

 

Le petit oiseau des bois s?envola,

l?air plein de joie.

Il savait que son amie Genevi?ve

le suivait ? petites pas.

 

Sur son chemin, Genevi?ve d?couvrit

des arbres qui voient,

leurs feuilles comme des yeux en formes d?amandes;

des arbres qui entendent,

leurs feuilles boucl?es? comme des oreilles;

des arbres qui entendent,

leurs feuilles boucl?es comme des oreilles;

des arbres qui pointent,

comme du bout des doigts, leurs feuilles effil?es;

et des arbres qui parlent

avec leurs feuilles en langue aiguis?es.

 

Les arbres aux yeux d?amandes

voyaient tout ce qui passait dans la for?t.

Les arbres aux feuilles boucl?es

entendaient toutes ses voix;

ensemble, ils connaissaient

tout les secrets de la grande for?t.

 

Petit oiseau des bois,

penses-tu que les arbres qui voient

et les arbres qui entendent

partageraient leurs secrets avec nous?

 

C?est bien possible,

petite Genevi?ve,

c?est bien possible.

Mais sans bouche ni doigts,

ils ne pourront pas.

 

Et les arbres qui parlent

et les arbres qui pointent du doigt,

pourront-ils nous aider?

 

Oh non! Petite Genevi?ve,

ce qu?ils diront ne vaudra pas grand choses.

Les arbres qui parlent

n?entendent pas ce qu?on leur dit

et les arbres qui pointent du doigts

ne voient pas ou l?on s?en va.

 

Genevi?ve et le petit oiseau des bois

?taient tellement tristes

qu?ils se sont mis ? pleurer.

Puis toute las for?t pleura aussi.

Ils ont tellement pleur?

que tous les arbres en furent noy?s.

 

Peu apr?s, d?autres arbres pouss?rent dans la for?t,

mais aucun ne pouvait voir,

ni entendre, ni parler,

ni pointer du petit doigt.

 

A petits pas,

la tete basse,

Genevi?ve reprit son chemin dans la for?t.

Son Coeur plein de courage,

elle savait qu?un jour

elle trouverait le grand secret.

 

L? espoir des petits arbres

 

Genevi?ve continua son chemin dans la for?t.

De temps en temps,

celui-ci lui paraissait tr?s long.

Mais chaque fois

quelle levait les yeux,

elle apercevait le petit oiseau des bois

qui poursuivait son vol,

infatigable.

 

Petit oiseau des bois,

dis-moi,

que vois-tu du haut des cieux?

 

Je vois des petits arbres,

petite Genevi?ve,

qui essaient de trouver leur place au soleil,

? l?ombre des plus grands et des plus majestueux.

 

Je vois d?autres arbres,

fr?les et agiles,

qui plient sous le souffl?s des gros nuages.

 

Petit oiseau aux yeux per?ants,

vont-ils survivre,

ces petits arbres?

 

Oh! petite Genevi?ve,

ce n?est pas l?ombre des grands arbres,

ni le souffl? des gros nuages

qui les arr?teront.

 

Petit oiseau des bois,

dis-moi,

qu?est-ce qui donne aux petits arbres

la force de survivre sans soleil

et sous le vent?

 

C?est l?espoir,

petite Genevi?ve,

l?espoir qu?un jour,

ils verront le soleil.

 

 

La nature des choses

 

Petit ? petit,

Genevi?ve apprenait ? trouver son chemin

entre les arbres.

De temps en temps,

elle suivait du coin des yeux

le vol du petit oiseau des bois

dans le ciel bleu.

De temps ? autre,

Genevi?ve lui posait des questions

car, dans la grande for?t,

il y a toujours des choses ? apprendre.

 

Petit oiseau des bois,

dis-moi,

ou se trouvent les animaux?

 

Loin d?ici,

petite Genevi?ve,

dans les clairieres de la for?t,

l? ou la course entre les arbres ralentit

et permet aux animaux de se promener.

 

Petit oiseau des bois,

sont-ils aussi gentils que toi,

ces animaux de la for?t?

 

Oh! petite Genevi?ve,

il y en a de toutes sortes.

Ceux qui sont aussi forts que les grands arbres,

ceux qui sont aussi tenaces que les petits arbres

et ceux qui sont aussi ensible

que les arbres tout fr?les.

 

N?y a-t-il pas de differences

entre les arbres et les animaux,

petit oiseau des bois?

 

Mais si,

petite Genevi?ve,

entre les arbres et les animaux,

il y a la forme qui change,

mais la nature des choses,

elle,

reste toujours la m?me.

 

 

Le mal des grands secrets

Beaucoup de jours pass?rent.

Genevi?ve avait traverse

Des lacs et des vall?es.

 

Un jour,

Genevi?ve grimpa

Aux sommet

de la plus haute montagne

qui soit.

 

Quelle belle vue,

Disait Genevi?ve au petit oiseau des bois;

Comme tout est paisible ici.

Je peux voir maintenant

Presque tout ce que tu vois,

Petit oiseau des bois,

M?me la clairi?re dans la for?t.

 

Petite Genevi?ve,

Dis-moi,

Que se passe-t-il dans cette clairi?re?

 

Je vois des chevreuils qui fuient

Et des loups qui les suivent.

Je vois un chevreuil affaibli

Qui tra?ne de la patte,

? l?agonie.

 

Que vois-tu d?autre,

Petite Genevi?ve?

Dis-moi toute la v?rit?.

 

Petit oiseau des bois,

Que c?est triste.

Le chevreuil se meurt maintenant

Entre les griffes des loups affam?s.

 

Blotis-toi sous mes ailes,

Petite Genevi?ve.

Partage avec moi

Le mal de ce grand secret

Et tu verras qu?a travers ta tristesse

Tu decouvriras d?autres verit?s.

 

 

Au sommet de la montagne

 

Au sommet de la montagne,

Au Coeur de la for?t,

Genevi?ve se trouva seul

Le petit oiseau des bois

A cot?.

 

Au sommet de la montagne,

Au coeur de la for?t,

Genevi?ve et le petit oiseau des bois

Se sentaient loin

De tout ce qu?ils aimaient.

 

Au sommet de la montagne,

Au coeur de la for?t,

Les deux petits amis savaient

Que le temps est arrive

De retracer,

Chacun,

Son chemin,

Vers son tr?sors priv?.

Eliany Marc – Creation and Israel

Poems on Creation and Israel

M. Eliany ©

Hear the cradle
Hear
The cradle
Weeping estrangement.
Hear
The tale of reeds
Lamenting men
Far from their source.
Hear
The moan of women
Blowing in the wind,
Wishing back
The time they loved,
The time they were united,
The time they praised benevolence,
The time they lived in humility.

Samson and Delilah
M. Eliany ©

I have seen a woman in Timna’
A beauty amongst Philistines,
Delilah is her name.
She is my destiny,
My wife to be!
The wedding lasted seven days.
Ornaments,
Adorned garments,
Torches lit and procession.
Samson and Delilah
Were king and queen.

On the seventh day,
Before the sun sank down,
Between riddles and wine,
Samson’s pride was cut.
Ever since,
Life in Israel
Has never been the same.
And till this day
Israel and Philistines
Remain astray.

Love is my fate
M. Eliany ©

Love is faith.
Love is my fate
Equally in
Synagogues,
Churches,
Temples or
Mosques.

I shunned no reason
M. Eliany ©

I
Shunned no reason
Scorned no learning
Clang not to one single creed.
I
Saw
No beginning,
No end.
I
Saw
Existence in itself
Truth in all.


The light I love

M. Eliany ©

You are
The light I love,
The source of all illumination,
The experience of all imagination,
The inspiration of what exists not.
You are
The Light of Lights,
My quest so pure,
How could there be any Hope
But You!

My dreams
M. Eliany ©

My dreams were blood stained,
Orphans bathed in them,
And my prayers,
Too powerless
To sooth my aching soul,
Until I brought an end to evil
And I learnt to do good.

Late
M. Eliany ©

Late you came to me,
Emerging from within,
Not from lovely things
Sought out there.
And I loved you shamelessly,
As if existence was only in you,
As if all else existed not.

Make peace your path
M. Eliany ©

Make peace your path,
Justice – your walk.
Drink from the fountain of life.
Let others drink in turn.
Life is your spring.
That is all there is!”

Justice seduced me
M. Eliany ©

Justice seduced me
And I was overcome.
I tried to say:
It’s not my business
But like fire,
It burnt in my heart,
And I could not bear
My efforts to contain it.

Unmoved Mover
M. Eliany ©

Unmoved Mover!
Uncaused Being!
I searched
Till the darkest of darkness
Came upon me,
Till every abyss
Filled with delusion.
But You eluded me.
Unmoved Mover!
Uncaused Being!
Could You ever exist?
If You do,
Shine upon me,
And make me sing your praise.

Living on borrowed time
M. Eliany ©

I am
Neither a man or a woman,
Neither a Jew or a Muslim,
Neither from earth or heaven,
Neither from North or South.

I am what I am,
A living creature on borrowed time.
Every thing else matters not.

Towers of Illusion
M. Eliany ©

It is still summer here
but it is not as hot,
as on mid-summer days.
From time to time,
forecasters say,
a cooler day is on its way,
yet above seasonal temperature lingers.
On such days,
dreamers say,
we might get
some rain.
That is what winter is like here.

Meanwhile, the country is in denial,
that balance in the Middle East has gone by.
Israel offensive capabilities remain destructive,
but its enemies’ missiles’ arsenal multiplied.
For this, Israel has little defense.

The day missiles fall upon Tel Aviv,
in lieu of heaven’s rain,
the glass towers,
where our elite resides,
will tumble.

Then, it might be too late to ponder,
why alternatives were hardly considered.
And believers might wonder
why Heaven let it happen.

Until then, we shall remain proud
of our might,
chariots and smarts,
and towers of illusion
and semblance of success.

Blessing for a holiday season
M. Eliany ©

It is sunny in the Holy Land,
No rain,
No peace yet,
But hopes remain,
That rain will come
And peace too.

This Christmas,
When you whisper Santa,
Or ask Heaven for a wish,
Please plead for rain and peace,
To bless the Holy Land,
And may you be blessed
With a Merry Christmas,
The best of New Years,
And the happiest holiday season.

Eliany Marc – On Wine and Love

On Wine and Love

© Marc Eliany

Come Into My Garden

Come my love Into my garden

The roses are in bloom,
Their scent exhilarating.

Drink with me
For the sun has risen
And the birds are singing.

Come My Love

Come My love

Drink my grapes.

Lick the juice on your lips.

And watch the stars smiling,

For the moon Is dancing.

Drink Up

Drink up,
My love.

Fill my cup!
Let me drink
My sorrow.

For my house
Is in ruin.

And the heavens
Remain still.

Green Are the Grapes Marc Eliany

Green are the grapes
In my beloved’s garden

Her lips Scarlet red.
And her kisses
The taste of wine.

But in my land
My friends are scattered
Like rubies
In pigs’ stalls.

My Eyes Caught Your Lips

My eyes caught your lips.
A garden
A lawn
And soon Budding trees,
Flowers And ripe fruits Too.
He, Who will not bite,
Will bear his sin.

My joy

My joy,
My heart’s delight,
Come to my side,
Fill my cup!

My friends have faulted me.
But my heart is pure
My soul with no blemish.

Come to my side,
Pay them no heed,
Let me drink
The wine On your lips.

Sleep Not

Sleep not!
Drink my wine!

Make My garden Your bed.

Sip In joy My bloom.

Scented delights,
A river stroll,
Birds singing,
The sound of your lips
In my garden!

 

Wake Up My Love

Wake up my love
My vine is in bloom.

Fill your cup
With glittering wine.

Your scent
Dances in my heart
Like fire.

And angels
Sing your praise In the heavens.

Wine

Wine
Red
Like my tears
For my loss
For my beloved
In ruin.

Eliany Marc – זוהרזוהר שושנה

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   October 1st 2009

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